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kingdom hearts 358/2 days
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9 février 2010

test francais

 

test - Test - 358/2 Days

 

“Ce qui comptait le plus a sombré dans l'oubli.”


Nouvel opus, nouveau support. C'est cette fois sur Dual Screen que la série Kingdom Hearts prend ses quartiers et nous narre la relativement courte vie de Roxas. Ce premier épisode sur console portable, attendu comme un apéritif avant le mirifique Birth by Sleep, possède néanmoins de sérieux atouts à lui, et offre une expérience fidèle à ses grands frères sur PlayStation 2, via une jouabilité toujours aussi intense, une réalisation très agréable et une trame encore plus douce-amère que d'accoutumée. Explications, pour celles et ceux qui ont encore des doutes sur cette œuvre.

Souvenir perdu


Le jeu nous donne désormais le contrôle de Roxas tout le long de l'histoire solo, axée sur sa quasi année de vie, d'où les “358 jours” du titre. Concrètement, nous suivons le quotidien du numéro XIII, de son adhésion au sein de l'Organisation à son inévitable désertion, ayant pour tâche d'accomplir différentes missions pour son groupe au cours desquelles il devra principalement récolter des coeurs, rôle fatalement dû au fait qu'il est l'un des deux seuls maîtres de la Keyblade dans l'Organisation (ces derniers étant les seuls à pouvoir récolter les cœurs que recherche le groupe pour former "Kingdom Hearts").

Or, cette succession de missions devient rapidement languissante, de par son manque de variété évident : une poignée de mondes, des objectifs assez redondants, peu de partenaires pour nous accompagner (quand il y en a), quasiment aucune interaction avec les différents habitants des univers dineyens... L'expérience Kingdom Hearts perd fortement en saveur bien que des efforts notables aient été effectués, surtout au niveau des objectifs, dont certains se démarquent agréablement comme l'exploration d'un monde ou la collecte d'emblèmes, et de la richesse de jeu, à savoir un bestiaire toujours aussi bien conçu et des environnements assez vastes et ingénieusement construits (mention au Pays Imaginaire, unique monde véritablement nouveau dans ses espaces de jeu).

 


Bref, 358/2 Days reste surtout un prétexte pour introduire de nouveaux éléments de réponse dans la série comme de nouvelles interrogations, à l'image de la claire référence à Birth by Sleep (vers la fin de l'aventure). Ici, la relation de Roxas, Axel et Xion ainsi que les quelques intrigues de l'Organisation sont les sujets principaux du scénario ; par ailleurs, le rôle fondamental et jusqu'alors inconnu de la jeune Simili est incorporé avec maestria dans la trame générale de la série, expliquant entre autres la fin secrète de Kingdom Hearts ou bien la place symbolique dans le cœur (sic) de Roxas de ses rendez-vous à la tour de la gare avec ses deux amis, dans la Cité du Crépuscule.

L'héritage Kingdom Hearts


Outre cette histoire résolument tournée vers l'amitié, la quête d'identité et le rôle de chacun, le jeu brille par une réalisation toujours aussi impeccable : la 3D intégrale du jeu impressionne en termes de fluidité, d'animation et de détail, offrant un résultat on ne peut plus convaincant pour le support. Même constat pour l'ambiance sonore, toujours aussi sucrée et réussie.

 


Il y a néanmoins un hic, et assez dérangeant : le jeu n'est absolument pas inédit à proprement parler pour ce qui est des mondes, des systèmes de jeu ou de la musique. Tous les univers parcourus sont des reprises complètes de modèles issus de Kingdom Hearts ou de Kingdom Hearts II (excepté le monde de Peter Pan, donc). La musique reste quand à elle un ensemble d'arrangements misérables des superbes travaux originels de madame Shimomura, et ne compte même pas dix pistes inédites. Ainsi, le jeu reste de qualité, mais déçoit totalement pour ce qui est de l'innovation.

Heureusement, ce sont les affrontements qui ont le moins souffert de ce passage sur portable. Si les invocations et la commande réaction sont logiquement absentes de cet opus, le reste demeure et s'avère toujours aussi efficace : enchaînements de folie au sol comme en l'air, Sans-cœurs géants, difficulté très bien dosée et offrant un défi tout à fait raisonnable... Combos et surpassements sont les seules “innovations” de cet opus : la première consiste juste à prolonger ou à varier un enchaînement, tandis que la seconde se révèle fort utile dans les combats contre les boss ; l'unique jauge de votre avatar (sa santé, en somme) possède une zone colorée en jaune, qui vous permet de lancer un assaut très puissant propre à chaque personnage une fois que votre santé est descendue dans cette zone.

 


Ce qui constitue néanmoins la nouveauté la plus riche et la plus prenante des joutes reste le système de panneaux, en réalité l'évolution de celui des cartes de Chain of Memories. Le joueur dispose ainsi d'un certain nombre de cases libres, qu'il choisira de remplir à sa convenance : niveaux, magies, objets, arme et compétences. Il nous est alors possible de paramétrer toutes les capacités de notre personnage et d'influencer sur le déroulement des combats, débouchant sur une jouabilité imprégnée du style de jeu de chacun.

Vaincre par le nombre


Reste enfin un point capital, inhérent au passage sur Dual Screen : le fameux mode multijoueur.
Accessible à tout moment, il vous permettra de refaire seul ou jusqu'à quatre les missions achevées dans le mode solo. L'intérêt principal reste évidemment la convivialité, de par le nombre de vedettes incarnables, soit les quatorze membres de l'Organisation plus cinq célèbres individus à débloquer au cours de l'aventure, mais aussi et surtout par le maintien d'un pied d'égalité entre les joueurs très bien pensé, instauré par le système de grades : au nombre de sept (si l'on compte l'absence de grade au début), ces derniers n'autorisent que les missions dont chaque joueur possède un niveau de qualification équivalent ou supérieur. On peut donc jouer sans spoilations gênantes ou problèmes de difficulté, et passer de savoureux moments à plusieurs. Encore une fois, 358/2 Days reste un pseudo test pour le superbe Birth by Sleep, qui proposera quand à lui un mode multijoueur s'annonçant encore plus grisant et frénétique, mais celui présenté ici demeure malgré tout ultra prenant et renflue une durée de vie déjà très conséquente ; pour les plus regardants, comptez facilement trente heures de jeu pour les missions uniquement obligatoires, plus dix heures pour celles optionnelles et une vingtaine pour achever toutes les épreuves et autres holo-missions avec le meilleur score...

 



Continue :

- Un très bon Kingdom Hearts sur portable
- Des affrontements toujours aussi jouissifs
- Le multijoueur, pardi !
- Quelques révélations sympathiques


Game Over :

- Parfois lassant
- Une gestion quelques fois mauvaise de l'environnement
- Et le doublage français, alors ?
- Un support un peu douteux

Appréciation arithmétique: 15/20

 

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